Karin von Aroldingen dansait comme une étoile mais une étoile pleine de mystère. Un soir, en juin 1980, elle dansait Davidsbündlertänze. George Balanchine lui portait un regard plein de cette quiétude mêlée d’étonnement, parce que de sa manière de danser se dégageait quelque chose d’indéfinissable. J’étais sur le plateau, mon attention allait de l’un à l’autre, avec la même admiration. Que de remerciements je leur dois ! Une étoile est partie, encore, mais sa lueur illumine toujours notre mémoire. Au revoir Mademoiselle von Aroldingen. Michel Odin