Quand on essaye de comprendre ce qui s‘est effectivement passé avec cette affaire Serry, on s’aperçoit très vite que c’est un imbroglio indescriptible dont personne ne pourra jamais comprendre les tenants et les aboutissants.
Il y a trop de gens en cause, les uns officiels, les autres cachés dans le fin fond de leur médiocrité, parce qu’ils sont là où ils n’auraient jamais dû être.
Le plus étonnant dans cette affaire, c’est de constater que, comme des vielles mouches attirées par de la fiente, tant de gens se sont précipités d’une manière primaire, pour prendre la défense d’une personne qu’ils ne connaissaient pas, dont ils n’avaient jamais entendu parler.
Les meilleurs romans policiers sont les plus courts, mais là, il ne s’agit pas d’un un roman, mais d’un tableau sinistre qui met à jour les réalités de la décadence de la vie culturelle.
Essayons de mieux comprendre ce qui s’est passé.
Il s’agit de la nomination au poste de Directeur d’un CNSM, qui normalement, doit se dérouler en toute transparence, d’une manière démocratique.
Dans un premier temps, est-il possible simplement d’établir la chronologie des faits ?
Non, apparemment, non, tant tout est compliqué.
Les candidatures sont arrivées à la « commission de recrutement » présidée par Madame Catherine Tsekenis.
Une partie seulement des candidats ont été auditionnés par la commission.
Trois candidats ont été retenus par cette commission.
La Rue de Valois, Direction générale de la création artistique, a retiré des noms pour en ajouter d’autres.
Finalement, un accord entre la Rue de Valois, Direction générale de la création artistique a été trouvé. Trois noms restaient en lice, dont deux personnes qui n’avaient pas posé leur candidature !
Madame Catherine Tsekenis s’est alors vue proposer la direction de la Direction générale de la création artistique on ne sait pas par qui exactement et on ne sait pas pourquoi.
Le 28 juillet, ce poste est toujours à pourvoir.
À propos du Conseil d’Administration du 5 juillet.
L’article 13 des statuts des CNSMD indique que le CA doit donner un avis sur cette nomination. Or, lors du CA du 5 juillet, seuls les représentants des personnels avaient été consultés, et non les autres membres présents ou représentés.
Finalement, contrairement à ce que j’ai écrit hier, le Conseil d’Administration a eu le beau rôle, il a refusé de voter !
Il eût fallu que les conseillers le fissent savoir, pour éviter les fausses interprétations comme la mienne.
Je présente mes excuses au Conseil d’Administration.
Du côté des professeurs, qui regrettent que certaines candidatures très
Le plus redoutable et détestable dans ce dossier, ce sont les gens de l’ombre qui tirent les ficelles.
Madame Viviane Serry, est-elle victime ? Il faudrait qu’elle se retourne contre la personne qui lui a proposé de présenter sa candidature qui n’a pas été spontanée.
Il semble acquis que cette personne ne fait pas partie du Conseil d’Administration, et que sa renommée professionnelle est détestable auprès des élèves et des professeurs qui l’incluent dans la catégorie «pervers narcissique non musicien.»
Des parents d’élèves du Conservatoire connaissent son nom, mais ils refusent de me le dire, par peur des représailles.
Pour le nouvel appel d’offres, les professeurs de tous les conservatoires de France souhaitent pour la constitution du comité de recrutement, que les recommandations du rapport de l’IGAC (2015) puissent être prises en compte, notamment ce qui touche à la plus grande indépendance possible des membres du comité, et que des experts internationaux puissent y participer.
Pour permettre à l’ensemble des membres du CA de se prononcer, conformément aux statuts, il conviendra qu’ils puissent avoir communication au préalable des éléments des dossiers des candidats que le comité retiendra.
C’est ce défaut de communication d’éléments d’appréciation qui a conduit les représentants à refuser de se prononcer sur les candidatures qui leur avaient été soumises.
Il conviendra surtout de changer complètement les noms du comité de recrutement.
Pour sortir de la crise que provoque cette annulation de la procédure, et pour que la nouvelle procédure puisse aboutir sereinement et positivement, les professeurs et les élèves sont très attachés à ce que les indispensables règles déontologiques propres à toute procédure de ce type soient scrupuleusement respectées et que soit réellement pris en compte leur capacité à se prononcer sur les candidatures qui leur seront soumises.
Reste l’inexplicable, pourquoi tant d’efforts pour caser Madame Viviane Serry ? Qu’est-ce qu’il y a d’extraordinaire dans sa carrière qui justifie cet acharnement, alors que les professeurs avaient connaissance de tant d’excellents candidats qui ont été rayés d’un trait ? Des professeurs de conservatoire, victimes de Madame Viviane Serry, m’apprennent qu’elle est surnommée «Madame nous avons d’autres critères» tant elle est méchante et odieuse dans les jurys, lorsque pour le malheur de la danse, elle est dans un jury classique.
Dans tous les cas, le fin mot dans cette tragique histoire, c‘est qu’il y a une «coterie secrète» d’une douzaine de personnes qui veulent absolument faire baisser chaque année davantage le niveau des conservatoires par des pédagogies fantaisistes. En cachette, elles se casent et se protègent. Michel Odin